mercredi 15 avril 2009

(Synthèse 4) Simplification de l’orthographe: rapprochement ou perte?

La polémique séculaire se passe depuis des siècles, entre les rapprochistes voulant réduire l’écart entre l’écrit et l’oral, et les puristes tentant de préserver le français comme il toujours était.

Selon les Modernes, il ne faut pas perdre la langue française, qui se caractérise par des artéfacts sémantiques. Autrefois, les honnêtes hommes se distinguaient par leur maîtrise d’elle. Mais aujourd’hui l’absence de l’évolution de l’enseignement se manifeste dans les fautes commises par les élèves. La crainte des adultes, et la tendance de se détourner du français chez les étrangers, témoignent de l’absurdité de sauvegarder les singularités parfois apparues de la discrétion des imprimeurs.

Les Anciens s’accordent pour dire que les liens historiques et étymologiques créent des relations émotionnelles avec l’orthographe. Le manque de maîtrise peut handicaper l’élève dans les études supérieures et dans la vie quotidienne. La simplification cachera la situation épouvantable du système éducatif. Une pensée construite et cohérente, pleine de la rigueur et de la nuance, le pouvoir de la réflexion et d’exercer la mémoire commence avec cet apprentissage. Sinon, comme en Allemagne, la simplification apporte la dyslexie, un fossé entre les générations et l’ignorance du patrimoine littéraire.

Parmi leurs camarades européens les écoliers français ont commis une moyenne de fautes. De la même façon, la simplification de l’orthographe balance entre la volonté de nous faciliter les choses, et un désir de les garder comme elles sont.

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