jeudi 15 janvier 2009

(Prise de position 02): Et le feminisme?

La réflexion sur les rôles hommes-femmes a dépassé son utilité. Nous devons apprendre à vivre en se traitant d’abord comme les être humains. Dans le déséquilibre entre le pouvoir accordé aux hommes et aux femmes, réside une multitude d'horreurs consternantes de nos jours : l'infanticide feminin, les meurtres pour la dot, le salaire inégal pour un travail égal, la violence domestique. De la même façon, y-a-t-il des ennuis moins impressionantes mais endémiques: la misogynie chez les hommes, justifiée comme le machisme.

Bien qu'on s'intéresse aux différences stéréotypés - comment ‘les descendants de Mars et Venus’ pensent et se comportent, avancer d’un pas lent sur le même cercle vicieux produit les mêmes préjugés éculés. D’ailleurs, tolérer les inégalités entre les sexes, sous prétexte de traditions socio-culturelles, ou de la non-ingérence dans les codes ethniques, provenant de la culpabilité postcoloniale, est futile. Il nous reste certaines valeurs universelles : l’amour, le respect et le courage. Elles doivent être soutenues à travers toutes les cultures et traditions. Fermer les yeux sur la souffrance des minorités à cause de pratiques injustes et dépassés, semble être comme le plus grave des délits.

Pourrions-nous avancer à la prochaine étape, celle du “personnisme”? Peut-on arriver aux pronoms applicables à toute l'humanité? Pas plus d’il ou d’elle, car le langage d'aujourd’hui ne réaffirme que le statu quo.

(219 mots)

2 commentaires:

  1. Très bien écrit. Tu évoques des images vives dans la tête de lecteur...

    Mais pourquoi doit-on prendre le pas extrême par la suppression des différences entre hommes et femmes? Note société a besoin d'une unité dans la diversité en ce qui concerne la réligion, la race et aussi le sexe.

    Les différences entre les femmes et les hommes, donne à la vie un mystère épatant

    RépondreSupprimer
  2. Thapas, tu as tout à fait raison qu'il faut célébrer la diversité. Le problème, c'est quand nous sommes obsédés par les différences au prix du plus petit dénominateur commun, à savoir notre humanité. On est toutes et tous humain d'abord, et puis du sexe différent, selon moi.

    RépondreSupprimer